Enregistrement du concert donné à la bibliothèque de Mulhouse le 31 mars 2016
Milhüsa ìn Riim un Gsàng/Mulhouse, tout un poème !
Poésies mises en musique ou chansons, écrites par des Mulhousiens, natifs ou de passage, textes ou auteurs ayant un lien avec la ville, vers humoristiques, nostalgiques, historiques ou tragiques.
Mulhouse, la républicaine et l’ouvrière, qui, sans être une « wunderschöne Stadt » comme Strasbourg dans la chanson, n’en est pas pour moins le berceau, et parfois l’objet, de belles envolées lyriques.
Wenn einer vu Milhüsa kummt (coll. Richard Weiss)
Chanson collectée par Richard Weiss et les Studente dans les années 1970
Woluf zum richem Schalle (anonyme,1468)
Le "sechs Plàppertkrieg" (la guerre des six deniers) de 1466 à 1468 est l'affrontement de Mulhouse avec les Habsbourg et les nobles environnants. Abandonnée par la Décapole, la république obtient le secours des cantons suisses, amorçant l'alliance de la ville avec la Confédération.
Ìch bin a Spìnner vu Milhüsa (anonyme)
Chanson d'ouvrier de filage : la référence aux "social-démocrates" renvoie à la période allemande.
Das Meisle pfifft (anonyme, 1848)
Des ateliers nationaux sont crées en 1848 pour résorber le chômage. Les ouvriers du textile mulhousiens,employés à des travaux de terrassement, se plaignent des tâches trop duress et salaires trop bas. La garnison veille.
Frìedezitt (Auguste Stöber – musique : Daniel Muringer)
Auroraveegela (texte : Emile Storck – musique : Daniel Muringer)
Emile Storck, immense poète guebwillerois, était passionné de papillons. Membre de la Société entomologique de Mulhouse, il publia dans le bulletin de celle-ci de précieuses contributions. https://www.cercle-emile-storck.fr/entomologie-papillons.html
Heimweh (paroles et musique : Victor Schmidt)
Victor SCHMIDT est né en1881 à Lutterbach et est mort à Mulhouse en1966. Il passe son enfance à Thann, puis se marie à Mulhouse et y travaille comme dessinateur textile, puis dans l’administration municipale.
Son nom est
étroitement lié à l’histoire du Théâtre alsacien de Mulhouse où ses œuvres
furent jouées la première fois avant de partir pour les scènes de Bâle, de
Zurich et même de Paris.
Son recueil de poèmes le plus connu est « Geranium » paru sous forme
complète en 1939.
Toni vum gedeckta Kànàl (texte : Daniel Muringer – musique : Daniel Muringer)
Haikus (texte : Lina Ritter – musique : Daniel Muringer)
Lina Ritter, née à Neudorf (Village-Neuf) en 1888. Elle a été élève à la Hohere Mädchenschule de Mulhouse où elle suivit des cours de philosophie et de latin avant d'entrer à l'Université de Bâle.
A Tàg z’Milhüsa (texte : Didierlaurent – musique : Joseph Schrammel)
Chanson écrite en 1910. Plusieurs variantes ultérieures existent.
Uff Milhüsa (« Syracuse ») (texte :Tony Troxler, musique Henri Salvador)
Milhüsa (« Ramona »), (texte : Tony Troxler, musique : Mabel Wayne)
D’r Rhynn (texte : Germain Muller – musique : Daniel Muringer)
Milhüser Tramway electrique (paroles et musique : Joseph Baumann)
Chanson écrite à l'occasion de l'inauguration du tramway électrique de Mulhouse en 1894.
Ouvrier, prends la machine (Charles Keller – James Guilaume)
Charles Keller, né dans la bourgeoisie mulhousienne, anarchiste, membre de la Commune de Paris, écrit cette chanson qui s'appellera d'abord "l'Alsacienne".
Mülhausen im Elsass, du deutsche Stadt (cahier Bertha Ringenbach, 1914, musique : Daniel Muringer)
Texte trouvé dans un cahier de mon arrière-grand-mère.
Adje Milhüsa (texte : Emil Steiner – musique : Daniel Muringer)
Emil Steiner publie en 1945 un recueil de poèmes écrits depuis 1940 sur l'occupation "d'Schwowe sin do".
Gràpàpà (paroles et musique : Daniel Muringer)
Milhüse ! (texte : Auguste Lustig, musique : Daniel Muringer)